Robes de papier

Vêtements ?

Mes robes sont des vêtements sculptures spectaculaires : elles ne sont pas des costumes : elles ne sont créés ni pour jouer (pour le théâtre), ni pour être dansés, ni pour le spectacle au sens traditionnel du terme, mais pour être portées et s’exprimer à travers le corps de la personnes qui la porte.

La population présente à la fabrication :

On ne fait rien tout seul :

Ce qui est absolument magique c’est la participation enthousiaste et continue de précieuses petites mains nullement rebutées par ces idées étranges de coudre ou broder du papier ni par ces techniques laborieuses de découper, coller, tremper de la ficelle dans la pâte à papier etc.

Sculptures de papier à porter et à montrer :

Chaque année, des femmes de tous les âges et toutes les corpulences viennent spontanément me proposer de porter mes robes, ma présence en résidence et ma création font évènement. Je tiens à ces corps ordinaires qui disent mieux que les mannequins de mode, la beauté vraie de la féminité. Elles ont le désir profond de les porter, elle acceptent de se laisser guider par les robes et sont heureuses de les montrer en public.

Les voir :

Les robes de papiers peuvent s’admirer sans qu’il faille les protéger, il faut les voir à la fois de près : pour la diversité et la complexité des textures, et aussi de loin pour la beauté de la silhouette et le jeu de l’ensemble. Féerie du bal masqué, des bustiers qui imposent le maintien, des costumes hors du temps sans être réellement d’une époque.

Il s’agit de porter quelque chose d’unique, de spécial, d’éphémère.

 

Du détournement :

La mémoire du corps féminin

Mon travail est un détournement de la parure, des clichés de la séduction, il exprime plutôt une idée d’identité de la féminité.

C’est un langage du corps qui parle de l’éphémère, de la fragilité, de la transparence, de la féminité, de la mémoire et de l’absence.

De papier et d’or…